Le Business de la Culpabilisation de l'Occident ...
Dans mes précédents articles, j'évoquais parfois la fécondité constatée dans les pays du tiers-monde et plus particulièrement au Sud du Sahara où elle ne baisse pas avec parfois un chiffre au delà de 7; ce qui signifie, qu'en moyenne, les femmes par exemple du Niger ont au long de leur vie plus de 7,6 enfants.
Ce qui m'a interpellé récemment, c'est la statistique concernant les hommes, car elle est encore plus effarante : 13,6 enfants ! Et, on note également que l'age moyen de la première naissance pour les hommes est proche de 33 ans alors qu'il est de 14 ans pour les femmes (ce qui en, dit long sur la condition des unes et des autres, et explique aussi pourquoi malgré le nombre d'hommes célibataires, le chiffre soit bien plus élevé que celui des femmes!). Si la natalité ne baisse pas, le Niger qui comptait 5 millions d'habitants en 1980 en compte aujourd'hui 20, pourrait arriver autour de 700 millions en 2100; les démographes estiment que la natalité va ralentir et que l'on peut espérer plutôt un chiffre autour de 210 millions soit tout de même une multiplication par 40 en 1 siècle! Les autorités de Niamey commencent à prendre conscience des enjeux et essaie d'évoquer l'accès pour les femmes à la contraception mais les chefs religieux (je vous laisse deviner de quelle religion il s'agit...) considèrent toutes les méthodes de limitation des naissances y compris le planning familiale comme " d'inspiration satanique"!
Le Niger parvient à subvenir tant bien que mal aux besoins de cette population croissante grâce notamment à l'exploitation de l'Uranium qui représente 61% de ses exportations. Mais que deviendront les centaines de millions de nigériens lorsque comme le souhaitent les écologistes, l'industrie nucléaire aura cessé d'exister? De potentiels réfugiés économiques, hurlant contre un Occident qui les auraient monstrueusement exploités (Areva n'emploie pourtant que 2500 personnes sur ses 2 mines du Niger) avant de les abandonner ect...
La culpabilisation de l'Occident ne faiblit guère, utilise tous les moyens possibles et avec souvent pour finalité d'obtenir des réparations imaginaires, des compensations bidons, ou une aide à un développement qui pour l'Afrique est plus qu'une arlésienne. Ceci alors que bon nombre de pays asiatiques sont en train de nous dépasser dans l'industrie et bientôt dans les services, la recherche, l'éducation. Une telle hypocrisie perdure parce qu'elle permet de financer le train de vie d'une petit caste d'apparatchiks tant au niveau africain que dans les organisations internationales ou nos administrations. La COP 23 organisée en Allemagne en est un bel exemple : Alors que bien entendu, il sera encore interdit d'évoquer la démographie qui est le problème N°1 de la planète, les frais engagés, les délégations hébergées, les énergies gaspillées sont considérables : Près de 20 000 invités dont les 2/3 venant des délégations africaines (voir graphique en bas). On a même parlé de 492 personnes rien que pour la Côte-d'Ivoire, plus de 300 pour la Guinée alors que la Russie n'envoie que 100 représentants! Rassurez-vous pour les finances de ces pays; c'est vous les occidentaux qui payerez la note, comme d'habitude mais ce ne sera rien à côté du racket de 100 milliards par an prévus pour "sauver la planète".
Les délégations présentes à Bonn s'insurgent contre les promesses de financement non tenues depuis les fameux "accords de Paris". 14 Etats sur 71 auraient fait un réel effort pour aider des pays en "voie de développement" à compenser des effets totalement imaginaires d'un dérèglement climatique que je ne conteste pas. Les sécheresses qui touchent des pays comme le Niger ou l'Ethiopie n'ont rien à voir avec nos émissions de CO2 mais bien avec une population qui du fait de sa croissance irrationnelle saccage des écosystèmes fragiles, surexploite les faibles réserves en eau, détruit la faune. Les 100 milliards ne résoudrons rien, bien au contraire mais ne seront pas perdus pour tout le monde, car ils seront nombreux les apparatchiks à prendre au passage une petite voire grosse commission à travers des frais, des factures, des aides tout aussi imaginaires.
Les émissions de CO2 sont reparties à la hausse en 2017, avec + 2% dues essentiellement aux économies asiatiques qui poursuivent leur développement et la hausse du pouvoir d'achat de leurs ressortissants, notamment en Chine. Nul question pour moi d'en vouloir à ces gens qui ont heureusement pris depuis longtemps des mesures pour freiner une démographie galopante qui les aurait emmener à 3 ou 4 milliards d'individus. Nous arriverons certainement à nous entendre avec eux pour étudier sereinement comment réduire progressivement l'utilisation d'énergies fossiles, développer un nucléaire fiable qui devra ensuite céder la place à des énergies nouvelles qui sont aujourd'hui loin d'être capables de subvenir à nos besoins, sans forcément des sommets ruineux,sans insulte ni racket des uns par les autres. Le problème, ce sont bien les autres dont les sociétés (y compris en Inde et dans les très catholiques Philippines) sont incapables de faire face aux réalités, entretiennent leurs population dans l'obscurantisme et le ressentiment, continuent d'être des machines infernales à produire de la misère et dont le développement n'est même plus souhaitable tant il générerait de dégâts écologiques rien qu'au niveau local, ceci débouchant sur des conflits ( approvisionnement en eau, flux migratoires) voire des guerres sanglantes.
Il est temps de ne plus participer à ces COP et de quitter ce machin qu'est l'ONU.
Graphique édifiant détaillant par pays le nombre de participants à la COP23, qui rappelons-le, n'a pas eu lieu dans un pays africains, mais à Bonn!