Bygmalion et Bigmilliards !

Publié le par Bestfriend

Le procès de l'affaire Bygmalion qui concerne le gros dépassement des dépenses de campagne de Nicolas Sarkozy se déroule depuis le 20 Mai et devrait durer plus d'un mois. Les premiers jours d'audience n'ont pas amené de révélation fracassante sinon qu'il semble bien peu probable que Bastien Millot et Jean-François Copé n'ait pu découvrir le système de double-facturation que plusieurs mois voire années après les faits. Il semble d'ailleurs que l'instruction du juge Tournaire (tiens, j'ai déjà vu ce nom quelque part ...) ait volontairement été à charge contre le camp Sarkozy et bien plus complaisante tant envers la société prestataire qu'envers l'entourage de Jean-François Copé.

Nous verrons bien. Mais ma première remarque est de considérer que nous avons encore une fois affaire à une débauche de moyens judiciaires, tant dans l'instruction qui a duré des années que dans les audiences interminables qui sont prévues. Rappelons aussi parmi les dérives, le renvoi contesté de Nicolas Sarkozy qui n'a pas été signé par le binôme de Tournaire, qui n'était autre que Renaud Van Ruymbeke. Il considérait que l'ancien chef de l'Etat n'était pas impliqué dans les éventuelles malversations, qu'il a avait déjà été sanctionné lourdement par  363 000 et 153 000 € d'amende et l'absence de remboursement de 10 millions d'€ de frais de campagne, par la Commission Nationale des Comptes de Campagne.

Car s'il y a eu dépassement du montant maximum des frais de campagne, selon les estimations, de 13 à 19 millions d'€ lors de la présidentielle 2012, cet argent n'a été volé à personne, contrairement à celui que représenterait le détournement des moyens de l'Etat à son profit par un parti ou un candidat. Et ceci à moins que l'hypothèse d'une caisse noire destinée à financer l'avenir politique de Jean-François Copé ne refasse surface. Le montant en question a été affecté sur le budget du parti de candidat, c'est à dire l'UMP, plombé en plus par l'absence de remboursement des frais de campagne, et qui devenu LR parvient progressivement à retrouver un équilibre financier. Pourquoi donc un tel barnum judiciaire alors que l'on nous dit chaque jour que la justice "manque de moyens" pour juger ceux qui mettent en danger la sécurité des Français ? Comme pour l'affaire des écoutes, il n'y a aucune victime dans cette affaire, aucun préjudice même pour le plus fanatique des partisans du Parti Socialiste puisque cela n'a pas empêché l'élection de François Hollande, et encore moins pour la collectivité. D'ailleurs Nicolas Sarkozy aurait pu comme Joe Biden dépenser 6 milliards d'€ à cette élection que cela n'aurait pas changé grand chose non plus, tant il avait contre lui, non pas un candidat socialiste à la crédibilité douteuse, mais une gigantesque mafia étatique dont les moyens ne se comptent pas en millions mais en milliards.

En effet, l'Etat Soviet a organisé la détestation du seul Président qui en 40 ans a essayé de faire reculer son emprise, avec non seulement un Audiovisuel Public reprenant mot pour mot toute la doxa du Parti Socialiste ou de l'extrême-gauche, non seulement un défilé de toute une intelligentsia vivant grassement de l'argent public, de faux-chercheurs (et vrais militants de gauche) du CNRS, des professeurs d'économie dénigrant le modèle Allemand dont voulait s'inspirer Sarkozy, des droitdelhommistes fonctionnarisés, où d'association subventionnées faisant l'amalgame avec la France de Vichy. Mais le pire a bien été le comportement de la magistrature française qui déjà a cherché délibérément à truquer l'élection, et à jeter la suspicion sur le candidat de la droite.

Sans vergogne, le Syndicat de la Magistrature a appelé comme en 2007 à voter contre Nicolas Sarkozy pour la présidentielle 2012. Mais le syndicat majoritaire, l'USM a également eu durant la campagne et même bien avant, une attitude extrêmement hostile au Président en place, en soutenant la juge Prévost Deprez qui avait fait fuiter de manière explicite des informations couvertes par le secret de l'instruction pour accuser Nicolas Sarkozy d'extorsion d'argent sur la personne de Liliane Bettencourt. C'est bien le Président de l'USM de l'époque, Christophe Régnard qui a dans les médias accusé le gouvernement de vouloir intimider la juge, selon lui "indépendante". Sauf que l'on a vu par la suite à quel point l'instruction de Mme Prévost Deprez était partiale, tout comme celle du juge Gentil qui a pris la suite. Et surtout, la violation du secret de l'instruction a bien été reconnue par la magistrate qui pourtant sera relaxée en appel en Mars 2017, juste avant la fin du quinquennat Hollande. Cette cabale judiciaire basée sur des mensonges, et pour des faits déjà assez dérisoires (à côté des 400 000 € versés par Pierre Bergé pour la campagne de Ségolène Royal) est donc restée totalement impunie, la justice française étant encore une fois juge et partie dans le dossier. La fausse affaire Bettencourt a clairement été instrumentalisée pour salir Nicolas Sarkozy à partir de l'Eté 2011, et jusqu'à sa relaxe qui interviendra bien après l'élection.

Il faut ajouter à ce fiasco, le dossier appelé abusivement Karachi (une manipulation du juge Trividic et des médias de gauche) dont on vient de voir qu'il a connu un destin comparable avec la relaxe bien tardive d'Edouard Balladur. L'affaire qui faisait d'une manière totalement hypocrite le lien entre l'attentat qui a tué 11 Français et les rétrocommissions qu'ont pu toucher des personnes proches d'Edouard Balladur et elle été instrumentalisée pour la présidentielle 2012, car sans qu'il ne soit mis clairement en cause, Nicolas Sarkozy s'est trouvé accusé d'avoir laissé faire alors qu'il était Ministre du Budget avant 1995, des opérations frauduleuses qu'on a abusivement lié à la mort de plusieurs compatriotes (Voir l'article sur le dossier Karachi où les services secrets affirment qu'il n'y a aucun lien entre les 2). Donc, rien qu'au niveau de l'appareil judiciaire, qu'on appelle le 3e pouvoir, il y a déjà un gros problème d'ingérence dans l'élection présidentielle 2012 avec 2 affaires qui même avec la gauche au pouvoir se termineront en impasse judiciaire avec parfois comme on l'a vu sur Bettencourt, les accusateurs convaincus de mensonge. Le 4e pouvoir, c'est à dire l'Audiovisuel Public n'étant pas en reste avec un relais médiatique digne d'un tract du Parti Socialiste, sachant qu'Elise Lucet présentait le Journal Télévisé de France 2 et Audrey Pulvar celui de France 3.

Outre ces manipulations d'une ampleur considérable, on peut ajouter le rôle des associations que la gauche sait parfaitement contrôler, subventionner massivement en comptant sur elles lors des campagnes pour donner un coup de main, à la fois en terme de discours, de manifestations mais aussi d'une aide matérielle qui échappe à tout contrôle. Tout comme SOS Racisme, l'UNEF, la FCPE,  la Ligue des Droits de l'Homme sont inféodées au Parti Socialiste et la plupart de ses dirigeants ont souvent fait carrière dans les collectivités dirigées par la gauche, voire dans les gouvernements.

Le Budget annuel de la LDH est en temps normal de 2 millions d'€, mais il peut l'année précédent une élection augmenter fortement, tout comme ses subventions des collectivités de gauche pour acheter du "matériel de campagne" : Véhicules, locaux, équipement bureautique qui ensuite pourront servir au fameux "coup de main" demandé par le candidat de la gauche à une élection présidentielle. Lors des meetings de François Hollande au début 2012, le PS a rameuté des militants à travers la presse locale en annonçant des bus pour la plupart gratuit destinés à se rendre sur les lieux. Seule une partie des locations, sur les milliers nécessaires durant la campagne ont figuré sur les comptes et la plupart ont été payées par les associations comme la LDH, SOS Racisme ou d'autres moins connues nationalement. Quand au son et à la musique, les montants ont été parfois minorés par des petits arrangements comme le montre l'affaire Kader Arif, dont le frère a facturé 700 000 € de prestations à l'équipe du candidat socialiste durant la campagne, mais en espérant par la suite obtenir des contrats avec des administrations ou des collectivités, notamment via des formations fumeuses. Bien entendu, on peut dire que l'affaire Arif a fait mille fois moins le buzz que l'affaire Bygmalion, malgré 3 mises en examen fin 2017 ...

Cette affaire Bygmalion n'est donc que l'occasion pour la mafia d'Etat de taper toujours et encore sur la droite française qui est sa pire ennemie. Cela tombe bien, nous sommes à 1 mois des élections Régionales où un succès trop voyant de Xavier Bertrand, Valérie Pécresse ou Laurent Wauquiez pourrait donner des sueurs froides à de nombreux ploutocrates qui voyaient jusque-là le docile Macron réélu sans trop de difficulté. Tout ceci n'est que mise en scène, diversion, désinformation pour diaboliser les ennemis de l'Etat Soviet et désorienter des Français qui voient chaque jour leur pays sombrer dans la médiocrité, l'insécurité et l'endettement abyssal.

Il faut renverser la table, par tous les moyens démocratiques.

 

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