Le Procès Stalinien fait à Orban par le Parlement de Strasbourg!

Publié le par Bestfriend

Viktor Orban, premier ministre hongrois, dont le parti a remporté largement les législatives de Juin dernier (48,5% des voix, le 2e parti était celui d'extrême-droite avec 20%), s'est trouvé confronté à Strasbourg à un tribunal à la fois choquant et grotesque. La Hongrie est en effet menacée par l'Union Européenne de graves sanctions financières en raison de son refus d'accueillir des migrants, et parait-il de manquements aux principes et au droit européens... En fait, on lui reproche surtout sa politique intransigeante sur l'immigration et on nous sort d'autres raisons comme prétextes pour déclencher des représailles!

Nous avons assisté à un défilé grotesque de parlementaires souvent de gauche, voire d'extrême-gauche ou prétendus écologistes s'égosillant pour conspuer la Hongrie où parait-il se passerait des choses rappelant les années 30, les pires fascismes, des réformes de la justice portant atteinte à l'indépendance des juges, des réformes sur les médias poussant parfois à la fermeture de journaux hostiles au pouvoir en place.

Ah? C'est pire que chez nous? Il y a-t-il un syndicat de juges hongrois qui ont mis le portrait des opposants politiques de M.Orban, en les traitant au passage de "cons", afin de les désigner comme les hommes ou les femmes à abattre? Qui plus est, les affaires concernant les opposants sont-ils confiés en priorité à ces juges extrémistes? Le CSM hongrois est-il comme le nôtre composé d'ancien syndicalistes de la magistratures et d'obscurs fonctionnaires dont la spécialité est de botter en touche chaque fois que des juges sont convaincus de manquement graves?

Concernant les médias, on nous dit que Orban a placé ses proches à la tête des organismes gérant les médias publics et a causé la faillite d'un grand quotidien d'opposition, le changement de ligne éditoriale d'un autre.Bon, c'est pas joli-joli, mais en quoi cela est-il pire que ce qui se passe dans notre audiovisuel public avec un budget de 4 milliards d'€ pour diffuser une propagande 100% à gauche et d'extrême-gauche, des médias où les voix discordantes comme un certain Clément Weill Raynal ou Philippe Verdier sont soit mis au placard ou carrément virés? Est-ce que lorsque des opposants hongrois sont reçus à un talk-show du service public, on doit assister à une sorte de lynchage comme celui subi par Florian Philippot avant la présidentielle 2017, où une personne refuse de lui serrer la main et une autre, une fois l'opposant parti, fait rire toute l'assistance en claironnant qu'elle a craché dans son verre. On pourrait multiplier les exemples ou reprendre ce que j'ai déjà dénoncer sur ce blog, pour constater qu'il n'est guère évident que Télé-Orban soit pire que TéléStasi!

Par ailleurs, est-ce qu'en Hongrie des intellectuels hostiles au pouvoir sont traînes en justice par des associations subventionnées comme c'est le cas chez nous avec les multiples procès dont ont été victimes Eric Zemmour, Alain Finkielkraut ou Michel Houellebecq? Dans le même temps, des torchons qui il y a peu faisaient des titres à la gloire de Staline ou Mao,et dont les ventes se sont effondrées, continuent de sévir grâce à des subventions massives représentant parfois le tiers des ventes effectives!

Les extrémistes de gauche et notamment ceux que l'on a vu à la tribune du parlement accuser Orban de tous les crimes, n'ont honte de rien.On a vu des membres de l'extrême-gauche soutiens des pires dictatures de la planète vociférer contre les prétendues atteintes à l'Etat de droit en Hongrie. La rédactrice du rapport au vitriol sur Viktor Orban est d'ailleurs issue de la gauche de la gauche hollandaise et maintenant élue d'un parti écologiste, Mme Judith Sargentini. Il est à noter que la même personne est responsable auprès de l'UE des relations avec l'Afrique du Sud, mais jusque-là, on ne l'a guère entendu s'émouvoir des crimes racistes épouvantables dont sont victimes les fermiers "blancs" dans le pays des Mandela. On ne l'a pas vu non plus proposer une action pour accueillir les fermiers spoliés par un gouvernement qui viole le droit de propriété en refusant souvent le moindre dédommagement aux propriétaires de fermes séculaires. Les fermiers sud-africains doivent plutôt compter sur l'aide de la Russie qui a proposé à 15 000 d'entre-eux, que sur celle d'une UE toujours hésitante à vexer les grands despotes du tiers-monde.

Le Parlement Européen a voté à une majorité de 448 voix le déclenchement de l'article 7 déclencheur de sanctions économiques lourdes, contre 197 votes contre et 48 absentions. La droite et notamment la droite française s'est divisée sur le sujet avec des députés proches de Juppé qui ont voté "pour" avec la gauche et l'extrême-gauche européenne, d'autres comme Nadine Morano qui a voté "contre" avec les élus du FN et de DLF, et enfin quelques uns qui se sont abstenus comme Rachida Dati, Brice Hortefeux ou Arnaud Danjean. J'hésite à trancher entre l'abstention et la défense d'Orban qui effectivement par certains côtés a des tendances autocratiques (mais on peut voir qu'après une très large victoire, même Emmanuel Macron a eu cette tentation). Mais ce qui est clair, c'est que voter une telle condamnation de la Hongrie me paraît détestable et monstrueusement hypocrite. Il est plus que temps que la droite soit ferme et unie face aux problèmes de l'immigration et de l'islamisation croissante de notre continent. On a encore vu en Suède que la lâcheté face aux réalités provoque la montée de l'extrême-droite et le maintien au pouvoir des socialistes qui ne vont certainement pas abandonner leur laxisme en la matière, puisque cela leur a toujours profité!

 

 

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B
Effectivement, rien qu'à Paris avec la clique à Hidalgo, il y a plus de corruption que dans toute la Hongrie. Julliard qui a claqué la porte a bien profité du système avec son mari qui obtenait des marchés de la ville trop facilement. Je travaille aussi dans le bâtiment, et rien n'est plus facile que de truquer un appel d'offre qui n'est en rien une garantie de transparence. Une bonne partie des marchés publics en France sont attribués par copinage politique, franc-maçonnerie (beaucoup d'archis notoires sont FM), ou pots de vins.
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C
Après quelques recherches sur ce qui est reproché au parti au pouvoir en Hongrie, je tombe sur une petite histoire concernant un marché public de l'éclairage public d'une ville, marché qui serait tombé aux mains d'un copain du parti au pouvoir qui se serait enrichi anormalement... Y a pas à dire, c'est du concret et du lourd! Des accusations sans aucune preuve, aucun élément précis ni aucune données chiffrées soit dit en passant.<br /> <br /> Comme si en France les marchés publics étaient parfaitement transparents, comme les cabinets d'archi ne s'entendaient pas pour savoir qui allait à tour de rôle remporter le marché...
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C
Apparemment il est reproché au gouvernement Orban d'interférer dans la "liberté académique" des universitaire qui voulaient se consacrer aux fumisteries du "genre" payés par les citoyens productifs du pays, qui n'auraient rien le droit de dire!!!<br /> <br /> Les reproches à Orban s'accumulent et ils sont plus débiles les uns que les autres.
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B
Effectivement, la notion démocratique du Droit n'est rien de plus qu'une convention entre les citoyens pour établir des principes de coexistence. Le Droit est donc soumis à l'approbation du peuple ou à ses élus et d'ailleurs c'est bien pour cela qu'on élit le pouvoir législatif. Le pouvoir judiciaire n'est pas élu en France mais c'est bien pour cela qu'il doit se contenter d'être un opérateur zélé des lois, et non pas prétendre détenir la parole divine en matière de droit, car sinon nous ne serions plus en république mais sous un régime théocratique.
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C
Les USA sont héritiers d'une tradition démocratique du maintient de l'ordre avec en particulier les shérifs élus. On élit les juges, les procureurs... Il y a des procureurs nommés par les élus, responsables devant eux et révocables. Tout haut fonctionnaire dans la justice ou le FBI est nommé par des élus et responsables devant eux, ou par un haut fonctionnaire et responsable devant lui. Aucun n'est inamovible.<br /> <br /> En France c'est l'exact opposé, on cultive le culte de l'indépendance, l'irresponsabilité, l'inamovibilité. Avec comme résultat le mur des cons, la justice à trois vitesses, la protection des militants d'ultra gauche quasiment jamais condamnés, les condamnations extravagantes de ceux d'extrême droite...
C
La France, beau pays où le Sinistre de l'intérieur peut lancer une plainte contre la présidente du principal parti d'opposition, sans que personne ne dise rien (*) pour un délit d'expression concernant ... le rappel de la barbarie de "l'organisation état islamique". Où en est cette procédure anti-démocratique au fait?<br /> <br /> (*) contrairement aux protestations de tous les commentateurs mondains contre le candidat Trump quand il disait "lock her up", concernant des actes très graves en relation avec son serveur email privé illégal et non sécurisé<br /> <br /> J'ai regardé en parti l'émission CDA sur le sujet (vendredi 14 septembre), je n'ai pas perçu UN SEUL élément concret reproché à ce gouvernement : on revient toujours à une très abstraite "atteinte à l'état de droit" dont personne ne saura comment il est défini par les intervenants, cette notion "d'état de droit" étant notoirement différente dans des pays aussi proches culturellement qu'entre des pays d'Europe de l'ouest et les USA.<br /> <br /> Tout le monde est d'accord pour traiter le gouvernement Orban de "illibéral" mais personne pour dire quelles libertés sont violées, alors que la liberté d'expression est régulièrement violée en France, en Allemagne, et surtout dans le califat juridique du Royaume-unis où la police préfère traquer les propos critiquant l'islam ou les services de santé que les gangs de violeurs et de traffic humain.<br /> <br /> L'émission CDA a elle seule illustre la décrépitude du service public : plus aucun débat, aucun opposant à la pensée inique, Trump, Orban, MLP attaqués systématiquement et sans faits précis...
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