Vers la guerre civile ?
L'élection présidentielle s'est une nouvelle fois déroulée comme une énorme farce. Après 2 élections truquées par intervention de la justice et des médias soviétisées pour assassiner un candidat, nous avons eu droit cette fois-ci à une absence totale de débat, à un défilé de candidats ou candidates très médiocres, n'ayant rien à proposer aux Français qui eux-mêmes baignent dans un mensonge quasi-total sur la situation du pays et sur les causes de son déclassement.
Les résultats sont à la hauteur de cette gigantesque bouffonnerie et en contradiction totale par rapport notamment à ceux des dernières élections régionales qui avaient vu renaître Les Républicains mais aussi le Parti Socialiste dans l'Ouest du pays. Ces deux partis s'effondrent totalement et même si les deux candidates n'avaient rien de génial, ce n'est guère logique vu qu'ils ne sont pas au pouvoir, qu'on ne les a pas mis spécifiquement en cause dans un scandale judiciaire ou autre. L'électorat de ce scrutin s'est divisé nettement en 4 blocs : Celui de la majorité présidentielle, légèrement devant au 1er tour; celui des nationalistes de droite tout près de l'emporter au 1er tour mais incapables de rassembler au second, celui d'une gauche de plus en plus sectaire et islamisée, et en fin celui de l'abstention qui n'a jamais été si importante à une telle élection.
Cette recomposition que certains appelleront décomposition, du paysage politique français interpelle puisque l'on voit des changements brutaux se produire dans les rapports de force, beaucoup d'incohérence, mais aussi des fractures très inquiétantes entre les différents territoires du pays, très inquiétantes aussi entre les différentes communautés.
En effet, un sondage Ifop a montré que 69% de l'électorat musulman aurait voté au 1er tour de la présidentielle pour Jean-Luc Mélenchon. Lequel n'a obtenu au total que 21,9% du total des votes au niveau national. Ce chiffre démontrant une sidérante adhésion communautariste à un programme est confirmé par les scores impressionnants obtenus par le candidat d'extrême-gauche dans certains territoires : 73% pour la ville de Trappes, 63% à Villetaneuse et plus de 50% dans de nombreux secteurs de la Seine-Saint-Denis. Ceci alors que des territoires de la France périphérique à plus faible présence musulmane votent massivement pour Marine Le Pen (53% dès le 1er tour à Bruay-la-Buissière, cité de 22 000 habitants, score proche dans de nombreuses villes du Nord et de la Somme); 22 000 communes sur 36 000 ont placé la candidate "patriote" en tête. Emmanuel Macron arrive lui en tête la plupart du temps dans grandes métropoles régionales et plus particulièrement dans celles situées à l'ouest du pays.
On voit donc bien se dessiner une France avec 3, voire 4 avec ces grands blocs très antagonistes et peu conciliables. On avait auparavant, des différences géographiques liées aux classes ou à la typologie sociale, lorsque l'on parlait des "banlieues rouges" par exemple. Aujourd'hui, il faut ajouter la libanisation de la société française de plus en plus apparente avec un vote communautaire qui semble de plus en plus déterminant, et pas près de s'estomper : Il est à prévoir que les villes à forte majorité musulmane vont se vider de toutes les autres communautés vu que cela s'accompagne systématiquement d'une dégradation de la sécurité, d'un effondrement du niveau scolaire, d'une stigmatisation de ceux et de celles qui refusent la "soumission" (exemple du professeur de Trappes menacé de mort). Les fractures que l'on commence à voir apparaître, et qui n'ont rien de social, comme du temps de Chirac ne peuvent que se creuser jusqu'à engendrer le pire séparatisme. Rappelons les mots de Gérard Collomb au moment de son départ de la Place Beauvau " Aujourd'hui, on est côte à côté, demain on sera face à face".
De même, comme l'a dit Eric Zemmour à qui il arrive parfois quelques éclairs de lucidité, tout ceci n'est que le début d'une désintégration. Le bloc islamogauchiste va poursuivre sa croissance démographique et à terme, comme on le voit déjà avec le programme de Mélenchon par rapport à celui de Hollande, sera de plus en plus radical, avec des revendications irréalisables sans recours à la violence, puis de plus en plus islamiste à l'image de ce que l'on a vu en Iran il y a déjà bien longtemps mais plus récemment au Liban avec le parti Hezbollah. Au contraire, le bloc majoritaire aujourd'hui qui vote Emmanuel Macron, constitué de personnes plutôt âgées, instruites, va progressivement régresser et aussi voir son adhésion diminuer au fur et à mesure de la montée des séparatismes; vu déjà que le soutien n'a rien de très vaillant quand on regarde l'abstention dans les élections locales. Face à la montée du danger islamo-gauchiste, il n'y aura donc plus en face du "parti de l'étranger", qu'un bloc "patriote", en fait nationaliste qui sera lui aussi tenté par la radicalisation puisque pour beaucoup Marine Le Pen est "trop molle". On peut penser ce que l'on veut d'Eric Zemmour, mais ce scénario semble tout à fait probable lorsque l'on observe des données précises sur l'islamisation de pans entier du territoire, sur la prévalence de la charia, souhaitée par une large majorité des jeunes musulmans.
Cela fait quelques années que je dénonce la dérive totalitaire de l'Etat Français et du sectarisme de plus en plus édifiant d'une bonne partie de ses salariés, souvent davantage au sommet que parmi les agents au contact des citoyens. La France a été soviétisée à l'insu de son plein gré depuis 40 ans et le pire a été le mensonge permanent dans lequel on a fait baigner les citoyens, via l'audiovisuel public, l'Education Nationale, l'intelligentsia fonctionnarisée qui diabolisaient toute dissidence par rapport à la marche en avant de la dépense publique mais également toute irrévérence vis à vis de la religion musulmane.
L'Etat Voyou est aussi un Etat toxique qui fait que la démocratie a été totalement détruite tant dans les principes de fonctionnement, avec l'intervention d'une magistrature très militante à gauche et sans contre-pouvoir, que dans l'esprit des Français qui finalement sont incapables de choisir les quelques candidats qui osent encore dire quelques vérités : Le score calamiteux d'une Valérie Pécresse, certes parfois maladroite, peu inspirée stratégiquement mais qui était la seule à prévoir des économies sérieuses dans la dépense publique, démontre qu'il va être très compliqué de tenir aux Français un discours responsable : Ils voteront encore quelque temps pour un menteur comme Emmanuel Macron, bénéficiant de la complaisance d'une partie des médias, mais ils voteront certainement de plus en plus pour les extrêmes, jusqu'à ce qu'ils ne votent plus du tout et recourent à la violence.
Qui peut encore arrêter cette marche en avant vers le chaos à la libanaise? Même s'il reste des personnes de qualité en France capables de proposer, et avec plus de conviction que la marionnette des soviets qu'est Macron, une voie nouvelle pour éviter le scenario du pire, la tâche me semble de plus en plus herculéenne. Il n'est pas sûr notamment qu'un David Lisnard, au discours novateur mais incompréhensible pour des Français imbibés de bolchévisme depuis leur plus jeune âge, aurait fait bien mieux que Valérie Pécresse lors de ce scrutin. Faut-il préparer ses valises pour quitter au plus vite ce pays gangréné par la connerie humaine et maintenant par l'Islam, où se préparer à la guerre civile ?