Texte commencé il y a 1 mois, pas publié, mais révélateur !!

Publié le par Bestfriend

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Alors que j'écris un texte consacré une nouvelle fois aux tartuffes des média, Marianne et Médiapart, mais en plus gratiné encore, voici un texte retrouvé par hasard en mode brouillon car mon emploi du temps ne m'a pas permis de le terminer. C'est très révélateur de ce que nous même favorables à Nicolas Sarkozy pensions sur l'issue de la présidentielle.

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Voter Sarkozy, un acte de résistance,

Nicolas Sarkozy est arrivé au bout du chemin de sa carrière politique. Nul doute qu'il sera battu et même sévèrement lors de la prochaine élection présidentielle. A l'heure actuelle, même si le risque d'une élimination dès le premier tour, comme Jospin en 2002, semble écarté, la différence d'intention de vote dans les sondages reste abyssale par rapport à François Hollande.

 

Par ailleurs, nous pouvons noter que si deux présidents de la 5e République ont réussi à se faire réélire, c'est bien entendu le cas pour François Mitterand et Jacques Chirac, dans chaque cas, cela s'est effectué à l'issue d'une cohabitation et donc alors qu'ils étaient en réalité les chefs d'une opposition par rapport au gouvernement en place. Aucun président n'a donc réussi à se faire réélire alors qu'ils dirigeait véritablement le pays, puisque Valéry Giscard d'Estaing, malgré un bilan relativement bon (si on compare à ceux désastreux des rois fainéants Chirac et Mitterand) a été largement battu en 1981.

 

On ne voit vraiment pas ce qui pourrait changer le rapport de force entre le candidat dit "de droite" et celui dit "de gauche": Nous ne sommes pas vraiment sortis d'une crise économique qui est la plus grave depuis la grande récession de 1929, car les prévisions pour l'ensemble de la zone Euro sont très pessimistes pour 2012 avec une baisse de l'activité aussi importante qu'en 2009.

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Et en fait quand on voit ce qu'il est advenu. Avec 58,4% contre 51,6 à son adversaire qui compte-tenu des bulletins blancs n'est même pas majoritaire en votes, Nicolas Sarkozy a gagné son pari. Et quel discours, le soir du 6 Mai, des propos d'une classe et d'une sincérité jamais entendus jusque-là et à coté duquel celui du vainqueur officiel ayant perdu son humour sous le poids des responsabilités semblait d'un autre siècle.

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